vendredi 29 avril 2011

Collègues de travail

Numéro 93 / Collègues de travail
Cela fait maintenant presque deux ans que nous publions de façon hebdomadaire un petit billet sur le vin. Quelques collègues de travail m’apportent à l’occasion des idées de contenus ou des découvertes vinicoles pour la chronique. Je vous en remercie!

Voici un petit article hyper intéressant que Jérôme m’a refilé dernièrement expliquant pourquoi nous avons des bouteilles de 750ml au lieu de 1 litre. C’est à lire!


Il y a aussi le vin de la chronique de cette semaine qui a été suggéré par Karine, notre productrice web chez Toast. Un vin du sud-ouest de la France fait à partir de fer servadou – 100% (aussi appelé mansois) un cépage peut connu et à découvrir!

Cuvée Lairis Marcillac 2008
(code SAQ 10217406)
Prix : 15,90 $

Bon. Malheureusement, je ne l’ai pas goûté. Hier j’étais dans un congrès et j’ai en ce moment un petit rhume (nez congestionné) toutefois un ami de Karine en a fait une belle critique cette semaine. Voici la critique d’André Laurendeau :




Première observation : l’étiquette de l’agence Rézin sur la bouteille, normalement de bon augure. Empreint d’humilité, le producteur signe la bouteille de son nom, avec une simple mention : Jean-Luc Matha, vigneron. Cette cuvée Laïris, un vin de 15 $, a bonne mine.

J’ouvre. Une légère odeur de réduction. Je verse. J’aère le vin dans le verre. Un vin d’un beau violacé, léger et brillant. Un nez tout sur le fruit, puis, légèrement sur les épices, le poivre, peut-être un peu de cubèbe. Rien de vert. Relativement complexe, mais rien de trop aromatique. En bouche, c’est frais, c’est léger, les tannins sont moyens et de bonne qualité, l’alcool est en retrait. En rétro, c’est le fruit, la framboise, la cerise acidulée, la petite fraise des champs, puis, un peu d’épices qui reviennent rappeler leur présence. Et ce petit côté poivron vert du Fer servadou (mansois) qui se pointe légèrement le nez … en bouche. En finale, de la minéralité, bien droite, et ces coquins de tannins qui reviennent subtilement rappeler leur présence!


Rien de grandiose, mais quelque chose de beau, de bon, et de prêt à boire! Un croisement entre le Gamay du Beaujolais et le Cabernet franc de la Loire. Pas seulement un vin de soif, mais un sérieux vin de soif.



Malheureusement, il en reste peu dans le réseau de la SAQ …

Merci Karine!


André

Merci à tous ceux qui nous aident et encouragent dans cette aventure! Nous fêterons bientôt notre 100e billet!

2 commentaires:

  1. Toujours réjouissant!! Pourquoi pas un regard du côté des expressions liées au vin? Par exemple: que signifie: «le vin de l'étrier»?

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