vendredi 16 avril 2010

Inde la merveilleuse...

numéo 40 / Inde la merveilleuse...
Le berceau des cultures du monde, un pays d'un milliard d'êtres humains, des couleurs, des épices, du trafic, des temples...
Je n'ai pas eu le choc culturel que plusieurs m'avaient prévenu que j'allais avoir en y mettant les pieds. Il est vrai que les vaches côtoient les route - pas uniquement les vaches mais des bicyclettes, des rashas (petit taxi en moppette à trois roues), de chevaux, autobus, voitures, piétons ; il est vrai que lorsque l'on demande pas épicé pour la nourriture c'est quand même ultra épicé!!; il est vrai que sur une route à trois voies il a 8 voitures de larges; il est vrai que les indiens hochent toujours la tête comme un bubble head; il est vrai qu'à chaque fois que tu entres dans un temple tu en ressorts avec un point sur le front, il est aussi vrai que la force de l’Inde n’est pas la viniculture… 
Hier durant le tournage, un homme s’est fait renverser par une moto alors qu’il traversait la rue. Personne n’est venu lui porter secours. Il y a la fois dans ce pays un côté très socio-communautaire mais aussi un individualisme très fort. Étrange.
J’ai aussi diner dans une cafeteria de gens locaux… un peu nerveux d’en ressortir avec des maux d’estomacs. Hourra ce matin je suis top shape!
La diretcrice photo (Katerine Giguère), une jolie sorcière des temps modèrne nous a fait piger un carte avant le tournage qui nous représenterait ou ce que nous allions chercher individuellement durant le tournage… j’ai pigé: équinamité. Un peu freakant!
Le pays des rituels et des traditions, chaque jour de tournage nous brisons une noix de coco pour Ganesha (une divinité en forme d’éléphant pour retirer les obstacles sur notre route et nous ouvrir les portes).
Je mets au défi n’importe qui de goûter au chaas, un drink de lait de beurre aux épices (cumins entre autre). Comme on dit au Québec: c’est special! Traduction de Carlos Ferrand: une façon poli pour dire que ça goûte pas très bon. J’avais l’impression de boire de la sauce à salade avec une odeur de cumin et de souffre. C'est spécial!
En terminant, j’ai essayé un vin indien lors d’un souper. Je crois que ce n’est pas leur grande force mais en même temps je n’ai que goûté qu’un seul produit. Un merlot du Kerala sans complexité, un peu siropeux et à l’arôme de pruneaux. Vous remarquerez que j’ai dis l’arôme et non les arômes… C’est un vin special… Une chance que la SAQ n’importe pas ce produit. Je vais toutefois essayer d’ici la fin du voyage 1 ou 2 autres produits…
Dans deux jours je pars pour Rishikesh, J’irai me purifier dans les eaux glacées du Gange…
Sur ce, bonne nuit!
Namaste

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